Le 3ème annulatif de l'Islam n'est ni excusé par l'ignorance ni par la mauvaise interprétation, ni par le Suivi Aveugle

.


Les qitalistes (pseudo-jihadistes) prétendent que celui qui doute de la mécréance des mouchrikîn peut être excusé par l'ignorance ('oudhr bi-al-jahl), par la mauvaise interprétation (ta'wîl) ou encore par le suivi aveugle (taqlîd). C'est pour cela d'ailleurs qu'ils affirment que l'on peut être monothéiste sans faire le takfîr des mouchrikîn. Pour eux, le takfîr des mouchrikîn n'est pas un fondement selon lequel on ne peut être musulman. Nous rappelons que faire le takfîr des mouchrikîn, c'est avoir conviction que le mouchrik ou celui qui doute de la mécréance du mouchrik n'ont pas réalisé le asl ad-dîn et qu'ils sont par conséquent sur une religion autre que celle de l'Islam.

Parmi les dix actes annulatifs de l'Islam, le shaykh de l'Islam Mouhammad Ibn 'Abd Al-Wahhâb, qu'Allah lui fasse miséricorde, cite celui-ci en troisièmement :

من لم يكفر المشركين أو شك في كفرهم أو صحح مذهبهم

Celui qui n'excommunie pas [hors de l'Islam] les idolâtres (mouchrikîn), ou doute de leur mécréance, ou valide leur religion.

Après avoir cité les dix actes annulatifs de l'Islam dont celui mentionné ci-dessus, l'imam Mouhammad Ibn 'Abd Al-Wahhâb dit :

ولا فرق في جميع هذه بين الهازل والجاد والخائف إلا المكره

Et il n’y a aucune différence concernant [ces annulatifs de l’Islam] entre celui qui les commet pour plaisanter, sérieusement ou par peur, excepté celui qui y est contraint.

Comment on peut le constater, le shaykh Mouhammad Ibn 'Abd Al-Wahhâb n'a en aucun cas évoqué l'ignorant (al-jâhil), celui qui tombe dans une mauvaise interprétation ou encore celui qui suit aveuglément. Plutôt le shaykh ne donne d'excuse qu'à celui qui est contraint.

Ainsi celui qui doute ou hésite de la mécréance d'un mouchrik, alors il est lui-même un mécréant excepté si il est dans la contrainte.

Et les dix actes annulatifs de l'Islam sont valables aussi bien de manière générale que de manière précise. En d'autres termes le takfîr de celui qui doute de la mécréance du mouchrik est effectif aussi bien dans le cas général que pour un individu précis.