Réfutation sans effort d'une ambiguité des qitalistes (pseudo-jihadistes) au sujet d'une parole du shaykh Mouhammad Ibn Abd Al-Latîf Al-Cheikh

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Nous allons dans ce présent article réfuter la compréhension des qitalistes (pseudo-jihadistes) concernant une parole du shaykh Mouhammad Ibn Abd Al-Latîf Al-Cheikh. Les qitalistes (pseudo-jihadistes) utilisent en effet une de ses paroles pour soit-disant démontrer que le takfîr des mouchrikîn ne fait pas partie du asl ad-dîn.

Voici les paroles du shaykh Mouhammad Ibn Abd Al-Latîf utilisés par les qitalistes :

من خصص بعض المواضع بعباده أو اعتقد أن من وقف عندها سقط عنه الحج كفره لا يستريب فيه من شم رائحة الإسلام ومن شك في كفره فلا بد من إقامة الحجة عليه وبيان أن هذا كفر وشرك وأن اتخاذ هذه الأحجار مضاهاة لشعائر الله التي جعل الله الوقوف بها عبادة لله فإذا أقيمت الحجة عليه وأصر فلا شك في كفره

Celui qui définit certains endroits à une adoration particulière, ou a conviction que quiconque se reporte a elle, n’aura plus l’obligation de faire le pèlerinage, sa mécréance ne peut être douteuse pour celui qui a senti l’odeur de l’Islam, et celui qui doute de sa mécréance, il faut lui établir les preuves, et de lui exposer que ceci est mécréance et idolâtrie, et le fait de prendre ces roches sont une contradiction aux rites d’Allah, où Allah a décrété que le stationnement a ce genre d’endroit est une adoration d’Allah, si les preuves lui ont été dressées puis il a persisté, alors nul doute de sa mécréance.

Source : ad-dourar as-saniyya, 10/443

Il faut savoir que les savants du Najd ne donnent pas d'excuse d'ignorance pour celui qui commet du chirk et pour celui qui doute de la mécréance du mouchrik. Nous l'avons démontré de manière éclatante et décisive à l'article ci-dessous :

Effondrement de la Croyance des Qitalistes (Pseudo-Jihadistes)

Lorsque le shaykh Mouhammad Ibn Abd Al-Latîf parle du takfîr dans ses propos cités ci-dessus, il veut signifier par là le takfîr lié au châtiment. Pour le shaykh, celui qui doute de la mécréance des mouchrikîn évoqués dans ses propos ne sont pas musulmans, car il dit lui-même en des termes explicites que cette mécréance des mouchrikîn « ne peut être douteuse pour celui qui a senti l'odeur de l'Islam ». Ainsi ceux qui doutent de leur mécréance n'ont justement pas encore senti l'odeur de l'Islam, signifiant par là qu'ils n'ont pas encore compris et acquis le message essentiel de l'Islam qui consiste justement à se désavouer du chirk et des mouchrikîn. Le fait que le shaykh parle de la nécessité de leur faire l'iqâmat al-houjja ne signifie en aucun cas qu'il considère ceux qui doutent de la mécréance de ces mouchrikîn comme étant des monothéistes. La preuve la plus manifeste de cela est que le shaykh dit lui-même :

كفره لا يستريب فيه من شم رائحة الإسلام

Sa mécréance ne peut être douteuse pour celui qui a senti l’odeur de l’Islam.

Si le shaykh ne faisait pas allusion ici au takfîr du châtiment, il tomberait inévitablement dans la contradiction. Comment peut-on en effet affirmer d'une part que celui qui doute de la mécréance des mouchrikîn n'a jamais senti l'odeur de l'Islam et d'autre part, dire que celui qui doute de la mécréance des mouchrikîn est de ceux qui ont senti l'odeur de l'Islam avant même l'iqâmat al-houjja ?! Il est donc évident que le shaykh ne peut signifier ici que le takfîr lié au châtiment.

Le shaykh Mouhammad Ibn Abd Al-Latîf Al-Cheikh a une autre parole dans lequel il déclare que celui qui doute de la mécréance des mouchrikîn ayant reçu la houjja, est un mécréant. Veuillez lire l'article se trouvant à ce lien pour en savoir plus :

Dévoilement d'une Traduction Fallacieuse des Pseudo-Jihadistes d'une Parole du Shaykh Mouhammad Ibn 'Abd Al-Latîf Al-Cheikh

D'autres savants du Najd tiennent le même discours que Mouhammad Ibn Abd Al-Latîf Al-Cheikh

Abdoullah et Ibrâhîm, tous deux fils du shaykh Abd Al-Latîf, ainsi que Soulaymân Ibn Sahmân, qu'Allah leur fasse tous miséricorde, ont dit :

وكذلك القبوريين لا يشك في كفرهم من شم رائحة الإيمان

Il en est de même pour les adorateurs de tombeaux : Ne peut douter de leur mécréance celui qui a senti l'odeur de la foi.

Source : ad-dourar as-saniyya, 10/437