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Réplique au Pseudo-Jihadiste du Site "musulmans-du-monde" Concernant le Verset 4 de la Sourate Al-Moumtahana et Dévoilement de ses Mensonges sur Abd Ar-Rahmân Ibn Hasan Al-Cheikh (1ère partie)

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Réplique au Pseudo-Jihadiste du Site "musulmans-du-monde" Concernant le Verset 4 de la Sourate Al-Moumtahana et Dévoilement de ses Mensonges sur Abd Ar-Rahmân Ibn Hasan Al-Cheikh (1ère partie)  Empty Réplique au Pseudo-Jihadiste du Site "musulmans-du-monde" Concernant le Verset 4 de la Sourate Al-Moumtahana et Dévoilement de ses Mensonges sur Abd Ar-Rahmân Ibn Hasan Al-Cheikh (1ère partie)

Message  Admin Mer 12 Sep - 13:34

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Réplique au Pseudo-Jihadiste du Site "musulmans-du-monde" Concernant le Verset 4 de la Sourate Al-Moumtahana et Dévoilement de ses Mensonges sur Abd Ar-Rahmân Ibn Hasan Al-Cheikh (1ère partie)  Basmala-1

Lorsque les mouwahhîdin d'Ahl As-Sounna expose le message clair du tawhîd aux gens, nous constatons des diables en apparence humaine prêcher des ambiguités (choubouhât) afin de les écarter de la vérité et leur mettre des doutes afin de semer la confusion dans le coeur des profanes. Le shaykh de l'Islam Mouhammad Ibn Abd Al-Wahhâb nous décrit ces individus en ces termes :

Lorsque ces diables orgueilleux en apparence humaine voient quelqu’un enseigner aux gens ce que leur a ordonné le Prophète Mouhammad - qu'Allah prie sur lui et lui donne la paix - c’est-à-dire l'attestation [de foi] lâ ilâha illâ llâh, ils commencent à se plaindre, mettre des ambiguïtés aux gens et disent : "Comment pouvez-vous rendre mécréants les musulmans? Comment pouvez-vous parler ainsi sur les morts ?" - Ceci avec le but que la signification de lâ ilâha illâ llâh ne soit pas expliquée aux gens …

Source : ad-dourar as-saniyya, vol. 10, p. 50

Ces diables orgueilleux taxent par la même occasion les mouwahhidîn d'Ahl As-Sounna d'être des soit-disant « ghoulat at-takfîr » et de faire le takfîr généralisé. En vérité, nous pouvons juste constater que l'Histoire se répète. Mouhammad Ibn Abd Al-Wahhâb, qu'Allah sanctifie son âme, n'a d'ailleurs pas échappé à cette vindicte calomnieuse de la part des égarés, comme il le déclare lui-même en ces termes :

Et si quelqu’un dit : « Ils font de l'excommunication (takfîr) généralisée »- Nous répondons : Gloire à Toi, oh Allah, c’est une immense calomnie ! Celui que nous jugeons mécréant, c’est celui qui atteste que le monothéisme est la Religion d’Allah et de Son Messager, et que l’invocation d’un autre qu’Allah est fausse, puis après, juge mécréants les monothéistes, les appellant « khawârij » et se met dans le camp des adorateurs de mausolées contre les monothéistes.
Source : « ad-dourar as-saniyya » , volume 1, page 63

Et quant à l'imam hanbalite Abou Boutayn, qu'Allah lui fasse miséricorde, il fustige les allégations des détracteurs déviants comme suit :

Quant aux ignorants qui disent « vous jugez les musulmans [comme étant des] mécréants », ceux-là ne connaissent ni l’Islam ni le monothéisme. Apparemment, l’Islam de celui qui dit cela est invalide, car celui qui ne blâme pas ces choses que font les idolâtres aujourd’hui, et ne voit rien de mal dedans, ce n’est pas un musulman.
Source : « majmoû‘at rasâ‘il wa masâ’il an-najdiya », 1/654-655

Parmi ces diables orgueilleux, il y a le dénommé Soulayman Abu Malik le Congolais (connu également dans les forums sous le pseudo ibn yahya). Ce dernier est le webmaster du site "musulmans-du-monde", un site poubelle où il reprend les déchets des forums qitalistes "ansar al haqq" et "nida at-tawhid". Il est à noter également qu'il n'hésite pas à prendre les traductions et écrits de certains frères mouwahhidîn sans en mentionner les sources. Ceci en dit long sur la malhonnêteté intellectuelle de ces gens qui ne se gènent pas par contre de calomnier sans vergogne les mouwahhidin sunnites en les taxant injustement d'être des prétendus « ghoulat at-takfîr » (extrémistes du takfîr).

Ce pseudo-jihadiste à composé un torchon sur son site où il prétend réfuter "sans effort" les monothéistes d'ahl as-sounna. Il a en effet nommé l'un de ses articles « Réfutation sans effort à l'anonyme du site "pseudo-jihadiste" ». Cela nous rappelle étrangement le titre hautain d'un des textes d'un certain "Visio", un pseudo-salafi pur et dur.

À ce qitaliste qui pense éteindre la lumière du tawhîd sans aucun effort, nous lui rappelons les paroles de Celui qu'il ne peut duper :

Bien au contraire, Nous lançons contre le Faux la Vérité qui le subjugue, et le voilà qui disparaît. [sourate 21 - verset 18]

Et dis : « La Vérité est venue et le Faux a disparu. Car le Faux est destinée à disparaître. » [sourate 17 - verset 81]

Et par Ses paroles, Allah fera triompher la Vérité, quelque répulsion qu'en aient les criminels. [sourate 10 - verset 82]
Le qitaliste congolais, après avoir prétendu, sans aucune preuve, que nous serions des adeptes d'Al-Mikhlif, nous dit ceci :

Le sheikh dit dans sa parole qu’appeler les gens au Tawhid est dans le fondement de l’Islam, ainsi que s’allier aux monothéistes, je demande donc si ces deux éléments font aussi partie du fondement de l’Islam ?

Je demande aussi si celui qui ne fait pas da’wa au Tawhid est mushrik n’ayant pas réalisé la base de l’Islam ?

Je demande aussi si tout les khawarij de l’époque de ‘Ali radhia Allahu anhu n’ont pas réalisé asl ad dîn ?

Nous savons bien que les réponses seront négative, ce qui montre qu’il y a des choses que cite le sheikh qui ne font pas partie d’asl ad dîn, à partir de là, comment savoir ce qui est fait partie ou pas ?
Nous répondons :

Allons étape par étape, et chaque chose en son temps.

Le shaykh dit que le verset 4 de la sourate al-moumtahana inclut quatre points :

1) Appeler au tawhîd
2) Rejeter le chirk
3) S'allier aux monothéistes
4) Bannir de l'Islam le mouchrik

Le shaykh n'a pas dit que ce verset inclut le fondement de l'Islam, mais il a dit que ce verset « inclut tout ce qu'a mentionné notre shaykh [Mouhammad Ibn Abd Al-Wahhâb]», c'est-à-dire ce que le verset inclut en guise d'enseignement.

Il y a une différence entre dire "ce verset inclut le fondement de l'islam, à savoir ceci et cela" et le fait de dire " ce verset inclut en guise d'enseignement, à savoir ceci et cela"

Constatez par vous-même le manque de rigueur de ces gens dans la compréhension des textes! Ils mentent sur le shaykh pour ensuite poser des questions par condescendance !!!
Lisez bien ce que dit le congolais :

Le sheikh dit dans sa parole qu’appeler les gens au Tawhid est dans le fondement de l’Islam, ainsi que s’allier aux monothéistes, je demande donc si ces deux éléments font aussi partie du fondement de l’Islam ?
Où voyons-nous que le shaykh à cité les quatre points par rapport au asl ad-dîn ? Le shaykh a juste cité les quatre points que le verset évoque, en ne parlant nul part de asl ad-dîn et encore moins de détailler les points qui en feraient partie et ceux qui n'en font pas partie. Pour ce qui est de savoir ce qui fait effectivement partie du asl ad-dîn, il l'évoque en fin de ses paroles, mais absolument pas dans le début. Ce pseudo-jihadiste fait donc dire au shaykh ce qu'il n'a jamais dit dans le début de ses propos.

Cet ignorant de congolais devrait déjà commencer par apprendre à lire correctement un texte avant de prétendre réfuter quoi que ce soit.

Nous disons que ce verset contient le takfîr des mouchrikîn. Or les qitalistes disent que ce verset ne contient pas de preuve relative au takfîr des mouchrikîn.

Nous disons par conséquent aux qitalistes : Vous nous reprochez de nous servir de ce verset pour argumenter le fait que le verset 4 de la sourate al-moumtahana contient le takfîr des mouchrikîn, pourquoi donc vous ne le reprochez pas également au shaykh ? Le shaykh dit bien que ce verset inclut le takfîr des mouchrikîn. Et quant à savoir si le takfîr des mouchrikîn fait partie du asl ad-dîn ou pas, ceci est une autre question. Le fait de dire que ce verset évoque quatre points ne signifie pas pour autant que ces quatre points relèvent tous du asl ad-dîn.

Il y a en effet deux questions indépendantes à prendre en compte :

1) Ce verset inclut-il le takfîr des mouchrikîn ?
2) Le takfîr des mouchrikîn fait-il partie du asl ad-dîn ?

Pour la première question, nous répondons oui, car le shaykh dit bien que ce verset inclut le fait de « bannir de l'Islam celui qui abandonne le monothéisme en donnant un associé à Allah ».

Les qitalistes contredisent déjà le shaykh Mouhammad Ibn Abd Al-Wahhâb et son petit-fils en prétendant que ce verset n'évoque en aucun cas le takfîr des mouchrikîn.

Et quant à la question de savoir si le takfîr des mouchrikîn est condition sine qua non pour être monothéiste, signifiant par là si le takfîr des mouchrîkîn fait partie du asl ad-dîn ou pas, ceci est évoqué par le shaykh Abd Ar-Rahmân vers la fin de ses propos, et non pas en début. Et effectivement, le shaykh considère bien le takfîr des mouchrikîn comme faisant partie du asl ad-dîn.

Le shaykh dit qu'une personne ne peut être monothéiste (mouwahhîd) sans avoir réalisé trois conditions, à savoir :

1) Contester le chirk
2) Désavouer le chirk
3) Bannir de l'Islam celui qui commet du chirk

Le shaykh Abd Ar-Rahmân Ibn Hasan Al-Cheikh, qu'Allah lui fasse miséricorde, dit en effet:

وهذه الآية: تتضمن جميع ماذكره، شيخنا رحمه الله، من التحريض على التوحيد، ونفي الشرك، والموالاة لأهل التوحيد، وتكفير من تركه، بفعل الشرك المنافى له، فإن من فعل الشرك، فقد ترك التوحيد، فإنهما ضدان لا يجتمعان، فمتى وجد الشرك، انتفى التوحيد. وقد قال تعالى، في حال من أشرك: {وجعل لله أندادا ليضل عن سبيله قل تمتع بكفرك قليلا إنك من أصحاب النار} [الزمر: 8] فكفره تعالى: باتخاذ الأنداد، وهم الشركاء في العبادة، وأمثال هذه الآيات كثيرة، فلا يكون موحدا، إلا بنفي الشرك، والبراءة منه، وتكفير من فعله
Ce verset inclut tout ce qu’a mentionné notre shaykh [Mouhammad Ibn ‘Abd Al-Wahhâb], qu' Allah lui fasse miséricorde : Appeler les gens au monothéisme (tawhîd) et rejeter le polythéisme (chirk), s'allier aux monothéistes, bannir de l’Islam celui qui abandonne le monothéisme en donnant un associé à Allah, [ce qui invalide l’Islam]. Celui qui donne un associé à Allah abandonne fatalement le monothéisme, car ces deux choses sont deux opposés qui ne peuvent se réunir : dès que le polythéisme apparaît, le monothéisme disparaît fatalement. Allah a dit au sujet de celui qui donne un associé à Allah : « Et il assigne à Allah des égaux, afin d'égarer (les gens) de Son chemin. Dis : "Jouis de ta mécréance un court moment. Tu fais partie des gens du Feu" » (sourate 39 - verset 8 ). Allah le jugea mécréant en vertu des égaux qu’il Lui a prétendu, qui sont des associés dans l’adoration. Et il y a beaucoup de versets de ce genre. Un homme ne sera pas monothéiste (falâ yakoûn mouwahhidân) tant qu’il n’aura pas contesté et désavoué l’idolâtrie, et banni de l’Islam celui qui le commet.
Source : ad-dourar as-saniyya, vol. 2, p. 204

Analyse de ses propos :

1) En rouge : Il mentionne tout ce que ce verset évoque [en guise d'enseignement]. Le shaykh ne parle à aucun moment ici du asl ad-dîn. Or les qitalistes ont cru que le shaykh parle du asl ad-dîn (fondement de la religion) dans ce passage (en rouge). La vérité est que le shaykh ne fait que citer différents points inclus dans ce verset sans préciser lesquels d'entre eux font partie du asl ad-dîn et ceux qui n'en font pas partie.

2) En violet : le chirk et le tawhîd ne peuvent coexister ensemble dans un seul et même corps. La présence de l'un fait disparaître l'autre et vice versa.

3) En vert : Allah a rendu mécréant les mouchrikîn dans le verset 8 de la sourate 39

4) En orange : Il existe de nombreux autres versets évoquant le takfîr des mouchrikîn. Or les qitalistes prétendent qu'on aucune preuve scripturaire à ce sujet!!

5) En bleu : Il évoque les conditions nécessaires pour être mouwahhîd. Et parmi ces conditions, le shaykh cite d'une manière on ne peut plus claire le takfîr du mouchrik.

Regardez comment le pseudo-jihadiste du site "musulmans-du-monde" s'en mêlent les pinceaux et se contredit. Il écrit :
Nous savons bien que les réponses seront négative, ce qui montre qu’il y a des choses que cite le sheikh qui ne font pas partie d’asl ad-dîn, à partir de là, comment savoir ce qui est fait partie ou pas ?
En se posant cette question, il admet bien que le verset 4 de la sourate al-moumtahana évoque le takfîr des mouchrikîn. Or ces gens à la base prétendent que ce verset n'évoque pas le takfîr des mouchrikîn. Il affirment en effet que ce qui nous a amené à dire que ce verset contient le takfîr des mouchrikîn, c'est le fait que nous savions pas faire la différence entre le koufr et le takfîr. Toute leur argumentation repose sur le fait de dire que le verbe arabe " kafara " n'a pas pour signification " kaffara ".

Si cette analyse de ces propos ne semblent pas encore clairs, voyons ce que dit encore le shaykh Abd Ar-Rahmân dans un autre passage :

ووسم تعالى أهل الشرك، بالكفر فيما لا يحصى من الآيات؛ فلا بد من تكفيرهم أيضا، وهذا هو مقتضى: لا إله إلا الله، كلمة الإخلاص، فلا يتم معناها، إلا بتكفير من جعل لله شريكا في عبادته، كما في الحديث الصحيح: " من قال لا إله إلا الله وكفر بما يعبد من دون الله حرم ماله، ودمه، وحسابه على الله " فقوله: وكفر بما يعبد من دون الله: تأكيد للنفي، فلا يكون معصوم الدم والمال إلا بذلك، فلو شك، أو تردد، لم يعصم دمه وماله

Allah a taxé de mécréants les idolâtres dans d’innombrables versets. Il faut donc les exclure de l’Islam, c’est indissociable du témoignage qu’il n’y a de vrai divinité qu’Allah, la parole de la consécration du culte. Le sens de cette parole ne peut se valider sans exclure de l’Islam celui qui attribue à Allah un associé dans Son adoration, comme le mentionne le hadith authentique : « Quiconque témoigne qu’il n’y a de vraie divinité qu’Allah, et désavoue ce qui est adoré en dehors d’Allah, son sang et ses biens sont sacrés, et son sort est auprès d’Allah. » Lorsqu’il dit : « et désavoue ce qui est adoré en dehors d’Allah », ceci soutient l’idée de la contestation. Son sang et ses biens ne seront protégés qu’avec cela : S’il doute ou hésite, son sang et ses biens ne sont pas protégés.
Source : ad-dourar as-saniyya, vol. 2, p. 206

Voilà donc une parole décisive qui laisse les pseudo-jihadistes sans aucun issue de secours. Il est évident que le shaykh Abd Ar-Rahmân Ibn Hasan Al-Cheikh est innocent de la croyance des qitalistes qui ont retiré le takfîr des mouchrikîn du asl ad-dîn.

Le pseudo-jihadiste écrit :
En réalité, l’anonyme ne fait pas la différence entre les paroles générales et les paroles précises lié à un cas précis, car nous avons plusieurs paroles de savant du najd qui n’ont pas rendu mécréant ceux qui n’ont pas fait le takfir du mushrik en leur disant « vous n’êtes pas monothéiste »
Cette allégations de la part des pseudo-jihadistes est celle également que les pseudo-salafis portent à l'égard des mouwahhidîn d'Ahl As-Sounna.

Nous savons très bien faire la différence entre les paroles générales et les paroles précises. La distinction entre le takfîr al-moutlaq et le takfîr al-mou'ayyin n'est pas valable pour les sujets clairs relevant du asl ad-dîn. Nous allons exposer les différentes preuves à ce sujet. Ne perdons pas de vue que douter de la mécréance d'un mouchrik, c'est ignorer le caractère impie du chirk.

Abou Boutayn dit encore en guise d'éclaircissement quant au fait qu'Ibn Taymiyya ne donne pas l'excuse d'ignorance (jahl) ou de la mauvaise interprétation (ta'wîl) pour les questions relatives à l'idolâtrie (chirk) :

فقد جزم رحمه الله في مواضع كثيرة بكفر من فعل ما ذكره من أنواع الشرك وحكى إجماع المسلمين على ذلك ولم يستثن الجاهل ونحوه قال تعالى : " إن الله لا يغفر أن يشرك به ويغفر ما دون ذلك لمن يشاء" وقال عن المسيح "إنه من يشرك بالله فقد حرم الله عليه الجنة ومأواه النار" فمن خص ذلك الوعيد بالمعاند فقط فأخرج الجاهل والمتأول والمقلد فقد شاق الله ورسوله وخرج عن سبيل المؤمنين والفقهاء يصدرون باب حكم المرتد بمن أشرك ولم يقيدوا ذلك بالمعاند

Il [Ibn Taymiyya], qu'Allah l'ait en Sa miséricorde, a affirmé, à plusieurs endroits, la mécréance de celui qui commet ce qu’Ibn Taymiyya a cité parmi les genres de chirk, et il a cité le consensus (ijmâ') des Musulmans à ce sujet, sans faire exception à l’ignorant et [à ce qui est] similaire à cela. Allah a dit « Certes, Allah ne pardonne pas qu'on Lui donne des associés. A part cela, Il pardonne à qui Il veut », et Il [Allah] dit [à propos de celui qui associe le Christ avec Allah] : « Quiconque associe à Allah [d'autres divinités], Allah lui interdit le Paradis; et son refuge sera le Feu », celui donc qui spécifie la menace seulement a celui qui c’est entêté et a retiré l’Ignorant, le mouta’awil, et celui qui suit aveuglement, il a certes fait scission avec Allah et son Messager, et sortie du chemin des croyants. De plus que les Jurisconsultes mettent en avant première un chapitre du statut juridique de l’apostat au sujet de celui qui associe a Allah sans conditionner cela par le têtu.
Source : « ad-dourar as-saniyya », 10/40

Comme on peut le remarquer, le shaykh Abou Boutayn déclare qu'Ibn Taymiyya ne donne pas d'excuse d'ignorance à celui qui commet du chirk. Nous savons que lorsqu'une personne doute de la mécréance d'un mouchrik, il y a là une preuve quant au fait qu'il ne sait pas faire la différence entre le chirk et le tawhîd, car s'il savait faire cette différence, alors en aucun cas il ne pourrait douter de la mécréance du mouchrik. C'est pour cela qu'Ibn Taymiyya disait que celui qui invoque 'Ali est un mécréant et que celui qui doute de sa mécréance est lui-même un mécréant, et ceci est aussi vrai dans la cas général que dans le cas précis, car le chirk est d'entre les sujets qui annulent le asl ad-dîn.

Le shaykh de l'Islam Ibn Taymiyya dit :

وهذا إذا كان في المقالات الخفية فقد يقال‏:‏ إنه فيها مخطئ ضال، لم تقم عليه الحجة التي يكفر صاحبها، لكن ذلك يقع في طوائف منهم في الأمور الظاهرة التي تعلم العامة والخاصة من المسلمين أنها من دين المسلمين، بل اليهود والنصارى يعلمون أن محمدًا صلى الله عليه وسلم بعث بها، وكفر مخالفها؛ مثل أمره بعبادة الله وحده لا شريك له، ونهيه عن عبادة أحد سوى الله من الملائكة والنبيين والشمس والقمر والكواكب والأصنام وغير ذلك، فإن هذا أظهر شعائر الإسلام، ومثل أمره بالصلوات الخمس، وإيجابه لها وتعظيم شأنها، ومثل معاداته لليهود والنصارى والمشركين والصابئين والمجوس، ومثل تحريم الفواحش والربا والخمر والميسر ونحو ذلك‏.‏

Et ceci est lorsqu’il s’agit de sujets subtils, on peut dire alors d'une telle personne qu'elle s’est trompé , égarée; la preuve, dont le rejet ferait de lui un mécréant, ne lui est pas parvenue. Mais il arrive à certains groupes d’entre eux de tomber des dans choses évidentes que tous les musulmans, qu'ils soient d'entre les communs des mortels ou savants,, savent que cela fait partie de la religion des musulmans. Bien plus, dirais-je, même les juifs et les chrétiens savent que Mouhammad –qu'Allah prie sur lui et lui donne la paix- fut envoyé pour l’enseigner et jugea mécréant celui qui s’y oppose ; comme par exemple le commandement de n’adorer qu’Allah seul sans associé, l’interdiction d’adorer un autre que Lui que ce soit les anges, les prophètes, le soleil la lune ou les astres et les idoles. Ce sont les plus élémentaires rituelles de l’Islam, ainsi que l’obligation des cinq prières et la vénération de ce rite, et l’opposition aux juifs, chrétiens, idolâtres, sabéens et mazdéens, et l’interdiction des turpitudes, de l’usure, de l’alcool et des jeux de hasard…
Source : «majmoû al-fatâwâ», 4/54

Ibn Taymiyya faisait une distinction entre les sujets pas clairs, confus et ambigus, et les sujets qui sont évidents. Pour ce qui est de ces derniers, Ibn Taymiyya considère, ceux dont ils en sont coupables, comme étant des mécréants. Et comme le mentionne Ibn Taymiyya, le chirk akbar fait partie justement de ces sujets qui sont clairs et donc non excusables par l'ignorance.

Commentaire de l'imam Mouhammad Ibn Abd Al-Wahhâb au sujet des Propos d'Ibn Taymiyya, qu'Allah l'ait en Sa miséricorde :

فانظر كلامه في التفرقة بين ا لمقالات الخفية وبين ما نحن فيه في كفر المعين

Regarde donc sa parole sur la distinction entre les sujets subtils avec ce que quoi nous sommes en train de parler, à propos de la mécréance individuelle (koufr al-mou'ayyin).
Source : ad-dourar as-saniyya, 10/72

Mouhammad Ibn Abd Al-Wahhâb & Ibn Taymiyya

Le shaykh de l'Islam Mouhammad Ibn Abd Al-Wahhâb écrit dans une lettre ce qui suit :

إلى الإخوان، سلام عليكم ورحمة الله وبركاته. وبعد: ما ذكرتم من قول الشيخ: كل من جحد كذا وكذا، وقامت عليه الحجة، وأنكم شاكون في هؤلاء الطواغيت وأتباعهم، هل قامت عليهم الحجة؟ فهذا من العجب، كيف تشكون في هذا وقد أوضحته لكم مرارا؟! فإن الذي لم تقم عليه الحجة، هو الذي حديث عهد بالإسلام، والذي نشأ ببادية بعيدة، أو يكون ذلك في مسألة خفية، مثل الصرف والعطف، فلا يكفر حتى يعرف. وأما أصول الدين التي أوضحها الله وأحكمها في كتابه، فإن حجة الله هو القرآن، فمن بلغه القرآن فقد بلغته الحجة؛ ولكن أصل الإشكال، أنكم لم تفرقوا بين قيام الحجة، وبين فهم الحجة، فإن أكثر الكفار والمنافقين من المسلمين، لم يفهموا حجة الله مع قيامها عليهم، كما قال تعالى: {أَمْ تَحْسَبُ أَنَّ أَكْثَرَهُمْ يَسْمَعُونَ أَوْ يَعْقِلُونَ إِنْ هُمْ إِلَّا كَالْأَنْعَامِ بَلْ هُمْ أَضَلُّ سَبِيلاً} وقيام الحجة نوع، وبلوغها نوع، وقد قامت عليهم، وفهمهم إياها نوع آخر; وكفرهم ببلوغها إياهم، وإن لم يفهموها

À l’attention des frères : [Que] la paix soit sur vous, la miséricorde d'Allah et Ses bénédiction! De ce que vous avez mentionné du shaykh [Ibn Taymiyya] [stipulant] que quiconque renie telle ou telle chose, et que la preuve lui est établie »… Voilà que maintenant vous doutez au sujet de ces Tâwâghît. Es- ce que la preuve leur a été établie ?! Ceci est très étonnant ! Comment doutez vous de cela alors que je vous ai déjà expliqué cela de nombreuses fois : celui à qui la preuve n’a pas été établie est celui qui vient de se convertir à l’islam, ou qui vit dans un désert lointain, ou alors lorsque c’est dans des sujets complexe ou ambigu comme certains genre de sorcellerie : celui la n’est mécréant qu’après explication. Mais en ce qui concerne les fondements et règlements de la religion qu’Allah a explicitement expliqué dans Son livre, alors le Coran est la preuve, et celui que le Coran atteint a reçu la preuve. Mais la base même du problème, c’est que vous ne comprenez pas la différence entre l’établissement de la preuve, et la compréhension de la preuve : En effet la majorité des mécréants et les hypocrites parmi les musulmans n’ont pas compris la preuve d’Allah, malgré qu’elle est établie sur eux comme Allah le dit « Penses-tu que la plupart d’entre eux entendent ou comprennent ? Mais ils sont comme des bêtes, et plus égarés encore… » (sourate 25 - verset 44). L’établissement de la preuve est une chose, sa transmission est une chose, et elle est établie, mais la comprendre est une autre chose : ils sont devenu mécréant dès que la preuve leur est parvenue, même s’ils ne l’ont pas comprise.
Source : « ad-dourar as-saniyya », 10/93-84

Mouhammad Ibn Abd Al-Wahhâb ne considère donc pas le chirk comme étant un sujet subtil, bien au contraire, il déclare que cela rentre d'entre les sujets clairs et explicites de la Religion. L'imam du Najd a donc la même position que l'imam damascain.

Dans l'ouvrage « moufîd al-moustafid fî koufr târik at-tawhîd », Mouhammad Ibn Abd Al-Wahhâb évoque des propos d'Ibn Taymiyya et dit également en substance la même chose, à savoir qu'il faut faire une distinction entre les sujets clairs et les sujets subtils.

Les éminents imams du Najd, ‘Abdoullah et Ibrâhîm, tous deux fils du shaykh Abd Al-Latîf Al-Cheikh, ainsi que Soulaymân Ibn Sahmân ont dit ce qui suit :

وأما ما ذكرته: من استدلال المخالف، بقوله صلى الله عليه وسلم: "من صلى صلاتنا " وأشباه هذه الأحاديث، فهذا استدلال جاهل بنصوص الكتاب والسنة، لا يدري، ولا يدري أنه لا يدري، فإن هذا فرضه ومحله في أهل الأهواء، من هذه الأمة؛ ومن لا تخرجه بدعته من الإسلام، كالخوارج ونحوهم، فهؤلاء لا يكفرون، لأن أصل الإيمان الثابت، لا يحكم بزواله إلا بحصول مناف لحقيقته، مناقض لأصله

Quant à ce que tu évoques concernant la déduction que font certains opposants à partir des propos du messager d’Allah -qu’Allah prie sur lui et lui donne la paix- « Quiconque célèbre notre prière, [et se tourne vers notre Qibla et mange de ce que nous sacrifions ; voilà le musulman] » ou d’autres hadîth ressemblants à celui-là : ceci n’est que la déduction d’un ignare qui ne connaît pas les textes du Coran et de la Sounna, et qui ne sait même pas qu’il ne sait pas ! Car certes, ces [hadîth] doivent être placé dans le contexte des hérétiques de cette communauté dont l’hérésie ne les expulse pas de l’Islam comme les Khawârij et ceux de ce genre. Ceux-là ne sortent pas de l’Islam vu que le fondement de la Foi est présent et ancré en eux ; or on ne jugera pas de la disparition totale de la Foi tant qu’il n’y a pas un élément invalidant sa base.
Puis, ils disent :



وأما الجهمية وعباد القبور، فلا يستدل بمثل هذه النصوص على عدم تكفيرهم، إلا من لم يعرف حقيقة الإسلام، وما بعث الله به الرسل الكرام، لأن حقيقة ما جاؤوا به ودعوا إليه، وجوب عبادة الله وحده لا شريك له، وإخلاص العمل له، وأن لا يشرك في واجب حقه أحد من خلقه، وأن يوصف بما وصف به نفسه، من صفات الكمال ونعوت الجلال.

فمن خالف ما جاؤوا به، ونفاه وأبطله، فهو كافر ضال، وإن قال لا إله إلا الله، وزعم أنه مسلم، لأن ما قام به من الشرك، يناقض ما تكلم به من كلمة التوحيد؛ فلا ينفعه التلفظ بقول لا إله إلا الله، لأنه تكلم بما لم يعمل به، ولم يعتقد ما دل عليه. وأما قوله: نقول بأن القول كفر، ولا نحكم بكفر القائل; فإطلاق هذا جهل صرف، لأن هذه العبارة لا تنطبق إلا على المعين، ومسألة تكفير المعين مسألة معروفة، إذا قال قولا يكون القول به كفرا، فيقال: من قال بهذا القول فهو كافر، لكن الشخص المعين، إذا قال ذلك لا يحكم بكفره، حتى تقوم عليه الحجة التي يكفر تاركها. وهذا في المسائل الخفية، التي قد يخفى دليلها على بعض الناس، كما في مسائل القدر والإرجاء ونحو ذلك مما قاله أهل الأهواء، فإن بعض أقوالهم تتضمن أمورا كفرية، من رد أدلة الكتاب والسنة المتواترة، فيكون القول المتضمن لرد بعض النصوص كفرا، ولا يحكم على قائله بالكفر، لاحتمال وجود مانع كالجهل، وعدم العلم بنقض النص، أو بدلالته، فإن الشرائع لا تلزم إلا بعد بلوغها؛ ذكر ذلك شيخ الإسلام ابن تيمية، قدس الله روحه في كثير من كتبه. وذكر أيضا تكفير أناس من أعيان المتكلمين، بعد أن قرر هذه المسألة، قال: وهذا إذا كان في المسائل الخفية، فقد يقال بعدم التكفير; وأما ما يقع منهم في المسائل الظاهرة الجلية، أو ما يعلم من الدين بالضرورة، فهذا لا يتوقف في كفر قائله

Mais pour ce qui concerne les jahmites (jahmiyya) et les adorateurs de tombes : le seul qui puisse déduire de ce genre de textes qu’il ne faut pas faire leur le takfîr (excommunication), c’est quelqu’un qui ne sait pas ce qu’est vraiment l’Islam ni quel est vrai message pour lequel Allah a envoyé les prophètes. Car en effet, le vrai message qu’ils ont enseigné et apporté n’est autre que l’obligation de n’adorer qu’Allah Lui seul, sans aucun associé, de Lui consacrer les œuvres de culte et de ne Lui associer qui que ce soit de ses créatures dans ce droit qui Lui revient obligatoirement, et qu’Il soit décrit d’après les descriptions qu’Il a Lui-même fait de Son Être, comme attributs de perfection et adjectifs de majesté. Celui qui s’oppose à ce qu’ils ont apporté, et l’invalide ou l’abolit : c’est un mécréant égaré même s’il dit qu’il n’y a de vrai dieu qu’Allah et prétend qu’il est un musulman. Parce que ce qu’il a commis comme association à Allah contredit ce qu’il a prononcé comme parole du monothéisme. Il ne lui sert donc à rien de dire qu’il n’y a de vrai dieu qu’Allah puisqu’il a dit ce qu’il ne pratique pas et sans être convaincu de ce que cette parole signifie. Quant à ce qu’il dit « Nous disons que la parole est mécréance, mais nous ne jugeons pas mécréant celui qui le prononce » : le fait de déclarer cette règle dans l’absolue sans précision est une ignorance pure ; car cette expression ne peut se prononcer que sur un individu ; or la question de bannir un individu de l’Islam est un thème bien connu ; lorsqu’il dit une parole dont la prononciation est une mécréance, on dit que quiconque tien ces propos est un mécréant, mais l’individu donné qui la prononce ne sera bannis de l’Islam qu’après que la preuve dont l’abandon est une mécréance lui soit présentée. Et ceci concerne les questions subtiles dont les preuves peuvent échapper à certaines personnes, comme par exemple les questions relatives au Destin, à l’irjâ’ et autres professions d’hérétiques. En effet, certains de leurs propos contiennent des éléments impies qui réfutent les preuves du Coran et de la Sounna avérée, or les propos consistant en une réfutation des textes sont mécréance. Mais on ne donnera pas le statut de mécréant à celui qui les tient, lorsqu’il existe une probabilité que l’ignorance puisse empêcher de lui donner ce statut, et qu’il n’a pas connaissance des textes qu’il est en train de contredire ni des preuves ; car les lois ne sont imposables qu’après avoir été transmise, comme le mentionna le shaykh de l'Islam Ibn Taymiya, qu’Allah sanctifie son âme, dans beaucoup de ses livres. Et il évoqua aussi le takfîr de certaines personnalités parmi les philosophes, juste après avoir établi ce principe et il dit que ceci ne concerne que les questions subtiles ; il est possible que dans ce cas on ne prononce pas le takfîr de l’individu ; mais lorsqu’il s’agit de contredire des questions élémentaires et évidentes ou bien ce qui est inévitablement connu en religion : là il ne faut pas hésiter sur la mécréance de celui qui la profère.
Source : ad-dourar as-saniyya, 10/431

Les trois savants du Najd, à savoir Soulaymân Ibn Sahmân, Abdoullah Ibn Abd Al-Latîf et Ibrâhîm Ibn Abd Al-Latîf, expliquent qu'Ibn Taymiyya ne faisait pas le takfîr de ceux qui professaient des croyances qui relèvent de la mécréance (koufr) tant que l'établissement de la preuve (iqâmat al-houjja) ne leur ait pas été faite, et affirment que le shaykh de l'Islam Ibn Taymiyya ne généralisait pas la règle consistant à faire une distinction entre le takfir absolue (moutlaq) et le takfîr individuel (mou'ayyin) pour les sujets évidents, dont notamment le chirk akbar (comme par exemple, les adeptes de l'adoration des tombes).

Le savant du Najd Ishâq Ibn Abd Ar-Rahmân Al-Cheikh, qu'Allah lui fasse miséricorde, dit:

فقد بلغنا وسمعنا من فريق يدعى العلم والدين وممن هو بزعمه مؤتم بالشيخ محمد بن عبد الوهاب إن من أشرك بالله وعبد الأوثان لا يطلق عليه الكفر والشرك بعينه وذلك أن بعض من شافهني منهم بذلك سمع من بعض الإخوان أنه أطلق الشرك والكفر على رجل دعا النبي واستغاث به فقال له الرجل لا تطلق عليه الكفر حتى تعرفه

Il m’est parvenu, et j’ai entendu qu’un groupe prétendant être savant et religieux et qui poursuivent soit disant l’enseignement du Shaykh Mouhammad Ibn Abd Al-Wahhâb, dire que celui qui donne un associé à Allah et adore les idoles, on ne lui donne pas personnellement le nom de mécréant et d’idolâtre. Ceux qui m’ont rapporté cela ont entendu que certains frères avaient traité de mécréant et d’idolâtre un homme qui implorait l’aide du prophète, et qu’un homme leur dit « Ne le traitez pas de mécréants sans lui avoir expliqué! »
Puis il dit :

وذلك أن بعض من أشرنا إليه بحثته عن هذه المسألة فقال نقول لأهل هذه القباب الذين يعبدونها ومن فيها فعلك هذا شرك وليس هو بمشرك ، فانظر ترى واحمد ربك واسأله العافية ، فإن هذا الجواب من بعض أجوبة العراقي التي يرد عليها الشيخ عبد اللطيف وذكر الذي حدثني عن هذا أنه سأله بعض الطلبة عن ذلك وعن مستدلهم فقال نكفر النوع ولا نعين الشخص إلا بعد التعريف

Et ceci car certains de ceux que nous avons mentionné, on fait une recherche à ce sujet puis ils ont fini par dire « Nous disons aux adeptes du culte de ces coupoles ainsi que celui qui y est enterré : ton acte est du polythéisme ; mais nous ne disons pas de lui qu’il est un polythéiste » ! Regarde donc, et loue ton Seigneur et implore Sa pitié, car ceci n’est autre que l’une des réponses d’Al ‘Irâqî, que le Shaykh ‘Abd Al-Latîf [Ibn ‘Abd Ar-Rahmân Âl-Cheykh a réfuté. Et celui qui m’a rapporté ce fait m’a mentionné aussi le fait qu’il interrogea certain de ces étudiants à ce sujet ainsi que de leur argumentation, et ils ont répondu qu’il font le takfîr de l’espèce en général mais pas de l’individu précis sauf après lui avoir expliquer…
Puis il dit :

ومسألتنا هذه وهي عبادة الله وحده لا شريك له والبراءة من عبادة ما سواه وأن من عبد مع الله غيره فقد أشرك الشرك الأكبر الذي ينقل عن الملة هي أصل الأصول وبها أرسل الله الرسل وأنزل الكتب وقامت على الناس الحجة بالرسول وبالقرآن وهكذا تجد الجواب من أئمة الدين في ذلك الأصل عند تكفير من أشرك بالله فإنه يستتاب فإن تاب وإلاّ قتل لا يذكرون التعريف في مسائل الأصول إنما يذكرون التعريف في المسائل الخفية التي قد يخفى دليلها على بعض المسلمين كمسائل نازع بها بعض أهل البدع كالقدرية والمرجئة أو في مسألة خفية كالصرف والعطف وكيف يعرفون عباد القبور وهم ليسوا بمسلمين ولا يدخلون في مسمى الإسلام وهل يبقى مع الشرك عمل

Et le sujet donc nous parlons, c’est l’adoration d’Allah Seul sans associé, et le fait de rompre avec l’adoration de tout autre que Lui; et que celui qui adore avec Allah un autre que Lui a certes commis le grand polythéisme qui fait sortir de la religion. Et ceci est le fondement de tous les fondements, et c’est avec ce message qu’Allah envoya tous les prophètes et révéla tous les livres, et qu’Il établi la preuve par le biais du messager et du Coran. Et c’est ainsi que tu trouveras la réponse des imâms de la religion à ce sujet et que leur principe au sujet du takfîr de celui qui donne un associé à Allah, c’est qu’on lui ordonne de se rétracter, et que soit il se repent, soit on le met à mort; et ils ne parlent jamais du fait d’expliquer [à l’opposant] lorsqu’il s’agit des fondements, mais ils ne mentionnent l’établissement de la preuve que pour les sujets subtils dont la preuve peut échapper à certains musulmans comme les points à propos desquels les hérétiques (ahl al-bida') se sont disputés, comme les Qadarites (qadariyya) et les Mourjites (mourji'a) ; ou les questions subtiles comme le sarf et le 'atf. Mais comment [serait-il une condition] d’établir la preuve aux adorateurs de tombes ('ibâd al-qouboûr) alors qu’ils ne sont pas des musulmans et qu’ils n’entrent pas sous la nomination de l’Islam ?! Est-ce qu’il reste la moindre œuvre lorsqu’on donne un associé à Allah ?
Source : fatâwâ a'ima an-najdiyya, 3/116-118, voir également 'aqida al-mouwahhidin, p. 169-171

Le qitaliste congolais cite ensuite la parole du shaykh Hammâd Ibn 'Atîq à propos de ceux qui ont des ambiguités concernant la croyance d'Ibn 'Arabî :

S’il est touché par ce genre d’ambiguïté, il vous incombe de lui expliquer, et de lui établir la preuve par le biais de la parole d’Allah ta’ala, et la parole de son messager, et la parole des imams de cette religion ; s’il reconnait la vérité et la nullité des gens de l’innovation [al ittihâdiyya] et autres qu’eux, c’est ce qu’il lui est demandé, et louange à Allah. Par contre, s’il ne le fait pas : il est obligatoire de le boycotter et se séparer de lui, s’il ne peut être exécuté.
Source : ad-dourar as-saniyya, vol. 3, p. 357

Tout d'abord, il [faut savoir qu'il] existe de nombreuses paroles chez les savants stipulant la mécréance des mouchrikîn et de ceux qui doutent de leur mécréance.Comme nous l'avons démontré ci-dessus, ces paroles sont valables aussi bien pour le cas général que le cas précis, car le chirk annule le tawhîd à sa base même, et la distinction entre le takfîr moutlaq et le takfîr mou'ayyin ne peut être étendue pour les sujets élémentaires et fondamentales de la religion. D'ailleurs celui qui ne donne pas l'excuse d'ignorance dans le chirk akbar ne peut en aucun affirmer en même temps que celui qui doute de la mécréance d'un mouchrik est monothéiste avant l'iqâmat al-houjja, sinon il tomberait dans la contradiction. Or les savants du Najd ne donnent pas d'excuse d'ignorance à celui qui commet du chirk akbar, par conséquent ces mêmes savants ne peuvent être d'avis que celui qui doute de la mécréance du mouchrik est mouwahhid avant l'iqâmat al-houjja.

- En effet, celui qui commet du chirk par ignorance a pour conviction que son acte n'est pas du chirk, et ceci vient du fait qu'il n'a jamais compris la parole du tawhîd car s'il avait comprise, il saurait faire la différence entre le chirk et le tawhîd, et par conséquent il s'écarterait du chirk.

- Et quant à celui qui doute de la mécréance du mouchrik, il ne sait pas non plus faire la différence entre le chirk et le tawhîd, car s'il savait réellement ce qu'est le tawhîd, il saurait que celui qui commet du chirk ne peut être monothéiste.

Ainsi si on ne donne pas d'excuse d'ignorance ('oudhr bi al-jahl) à celui qui commet du grand chirk, pourquoi celui qui doute de la mécréance du mouchrik pourrait, quant à lui, en être excusé? Sachant que les deux cas, les deux ne savent pas ce qu'est le tawhîd et ne savent donc pas faire la différence entre le chirk et le tawhîd.

On pourrait rétorquer : le premier a commis du chirk mais le second ne commet pas du chirk mais juste il doute.

Nous rétorquons : Quel est le jugement de celui qui a pour conviction que se prosterner devant une idole n'est pas du chirk bien que lui-même ne s'est jamais prosterné devant une idole? Il est bien évidemment mécréant quand bien même il n'aurait jamais commis du chirk par l'acte, car rien que le fait d'avoir pour conviction que se prosterner devant une idole n'est pas du chirk est déjà en soi une mécréance qui expulse de l'Islam.

Par conséquent, celui qui doute de la mécréance du mouchrik, il a bien pour conviction que l'acte d'idolâtrie que commet le mouchrik n'annule pas le tawhîd. Et si il a cette conviction, c'est bien là une preuve qu'il ne sait pas faire la différence entre le chirk et le tawhîd.

Les qitalistes délaissent toutes les paroles claires des savants et tentent de propager le doute en mettant l'accent sur quelques uns de leurs propos qui sont ambigües.

Les pseudo-jihadistes sont à l'image de ceux qu'Allah décrit dans le verset 7 de la sourate 3:

Réplique au Pseudo-Jihadiste du Site "musulmans-du-monde" Concernant le Verset 4 de la Sourate Al-Moumtahana et Dévoilement de ses Mensonges sur Abd Ar-Rahmân Ibn Hasan Al-Cheikh (1ère partie)  003_007-copie-1

C'est Lui qui a fait descendre sur toi le Livre : il s'y trouve des versets sans équivoque, qui sont la base du Livre, et d'autres versets qui peuvent prêter à d'interprétations diverses. Les gens, donc, qui ont au coeur une inclinaison vers l'égarement, mettent l'accent sur les versets à équivoque, cherchant la dissension en essayant de leur trouver une interprétation, alors que nul n'en connaît l'interprétation, à part Allah. Mais ceux qui sont bien enracinés dans la science disent : "Nous y croyons : tout est de la part de notre Seigneur! " Mais, seuls les doués d'intelligence s'en rappellent.
Si certains ont été jusqu'à aller piocher dans le Coran les versets à équivoque pour justifier des doctrines hétérodoxes, il ne faut donc vraiment pas s'étonner à ceux qu'ils en fassent de même pour les paroles des shouyoûkh.

Nous disons aux qitalistes : Où voyez-vous dans les paroles du shaykh Hammâd Ibn 'Atîq qu'il considère celui qui doute de la mécréance d'Ibn 'Arabi en connaissance de cause comme étant un mouslim ? Le fait que le shaykh parle de houjja n'implique en aucun cas qu'il le considère comme un monothéiste avant justement cette houjja.

Réplique au Pseudo-Jihadiste du Site "musulmans-du-monde" Concernant le Verset 4 de la Sourate Al-Moumtahana et Dévoilement de ses Mensonges sur Abd Ar-Rahmân Ibn Hasan Al-Cheikh (1ère partie) :
https://jesuismonotheiste.lebonforum.com/t7-replique-au-pseudo-jihadiste-du-site-musulmans-du-monde-concernant-le-verset-4-de-la-sourate-al-moumtahana-et-devoilement-de-ses-mensonges-sur-abd-ar-rahman-ibn-hasan-al-cheikh-1ere-partie
http://pseudo-jihadiste.over-blog.com/article-replique-au-torchon-du-pseudo-jihadiste-du-site-musulmans-du-monde-98966105.html

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